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| | | E4 |  |
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takeo
Admin
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Age : 34
Date d'inscription : 17/03/2007
Feuille de personnage
Race: humain
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 |  Sujet: E4  Sam 7 Avr - 22:29 | |
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|  | | Anonymou
Invité
| | Sujet: Re: E4 Lun 7 Mai - 22:25 | |
| Gaer avait quitté la ville d’Abydos depuis peu de temps. Il pouvait encore voir la rive à l’horizon.Salut Gaer, qu’es ce que tu fais dans le coin ? Tu ne travailles plus pour le restaurant ?Gaer interrompit sa nage et se retourna. C’était Luin et Caila, deux jumeaux, chose rare chez la race de Gaer. Il travailla pour le compte des pêcheurs humains et devaient contrôler la population de poisson dans les zones de pêche des humains. Eux et Gaer étaient très amis depuis leur naissance, ils étaient nés le même jour. C’est grâce à ces relations qu’il savait que les deux prospecteurs trafiquaient souvent les résultats de leurs recherches pour éviter que les humains ne fassent une crise de nerf. En effet les nangwaiâs, surtout quand ils prennent de l’âge, deviennent assez voraces. Il arrive alors qu’ils s’écartent de leurs zones de pêche autorisées et fassent discrètement un tour dans les zones de pêche humains, surtout la nuit quand les bateaux se font rares. Il aimerait bien parler de la mission de l’eregiaur, mais il n’avait ni le temps, ni le droit d’en parler. Mais de toute façon, ils le sauraient bien assez tôt.Je suis vraiment désolé mais je ne peux rien vous dire. Et puis j’aimerais bien que vous évitiez d’ébruiter ma petite escapade. Vous saurez bientôt le pourquoi du comment.Ses deux amis firent une moue contrariée mais finirent par sourire.On ne sait pas ce que tu prépares mais rassures toi, nous enquêterons.Et ils retournèrent joyeusement à leur travail. Luin et Caila étaient un peu les deux trublions de la colonie. Certaines mauvaises langues humaines disaient que comme ils provenaient du même œuf, ils n’avaient chacun qu’un demi cerveau. Mais quand on les connaissait bien, on savait pertinemment qu’ils étaient bien plus malin que la majorité des humains, et aussi des nangwaiâs. Il croisa peu de nangwaiâs après Luin et Caila. Surtout des pêcheurs humains, qui derrière leur joli sourire de façade craignaient ou détestaient ces choses venues du fond de la mer et qu’ils aimeraient bien voir y retourner. Néanmoins, la politesse était de rigueur avec ces gens. Il n’y avait jamais eu de problème avec les abydiens, et cela devait rester comme ça._______________________________________________________________________ Gaer pénétra dans les mers abydiennes inquiet. En effet, pas de Luin ni de Caila, ni d’aucun autre nangwaiâ. Il restait bien les pêcheurs humains, plus nombreux que d’habitude d’ailleurs, mais il ne croisa aucun de ses congénères. Pourtant le patron du restaurant devait bien envoyer des pêcheurs sans arrêt pour fournir son restaurant, vu qu’il n’avait aucun stock de poisson ni d’aucun autre produit. Cette situation inhabituelle rappela à Gaer sa solitude dans l’océan, lorsqu’il avait nager vers, et depuis Uranto. Il pensa bien un instant que la colonie devait se préparer à la bataille, mais rappeler ainsi tous ses habitants d’Abydos était tout sauf discret. Et les voyageurs de la ville, dont les êtres de la mer faisait partie des choses à voir, devaient bien se douter qu quelque chose clochait, et cela parviendrait donc au oreilles des Xender.
Gaer continua donc son chemin, inquiet, puis fini par interpeller les pêcheurs. Il ne tomba pas dès le premier coup sur un pêcheur connaissant le langage des signes, mais fini au bout d’une dizaine de minutes par trouver un jeune matelot ayant quelques bases.Salutation, matelot humain. Je viens de l’océan et suit bien surprit de ne pas voir la nageoire d’un nangwaiâ dans les eaux de cette glorieuse cité. En connaîtriez vous la raison ?Le jeune matelot, dérangé dans son travail, réfléchi un peu avant de répondre, sûrement parce qu’il n’avait comprit que le sens général de la question et qu’il cherchait les bons signes pour la réponse.Cela fait deux jours qu’ils restent dans leur colonie. Des bruits courent en ville comme quoi ils se prépareraient à un assaut des côtes.Gaer fut interloqué. Comme un jeune humain travaillant sur un bateau de pêche pouvait être au courant de ça alors que seul le roi, les 2 gardes qui avaient surveillés leur discussion et quelques nangwaiâis savaient de quoi il en retournait exactement. Un humain aurait il vu deux nangwaiâs parler de cette affaire ? Impossible, vu qu’entre eux ils ne font que chanter. À moins que la rumeur est été lancé intentionnellement par les humains. Cela devait être peu probable qu’un nangwaiâ ai fait ça étant donné que cela n’enchantait personne. Enfin, Gaer remercia rapidement le matelot quand un autre marin interpella l’apprenti pour qu’il reprenne son travail. La situation était pire que ce qu’il aurait pu imaginer. Le roi devait être furieux qu’une telle rumeur courre dans les rues, à moins qu’elle ne vienne de lui …*Maudits humains, ils n’apportent que des problèmes !* |
| | | | Anonymou
Invité
| | Sujet: Re: E4 Sam 19 Mai - 19:37 | |
| Le groupe de Gaer, guidé par le chant guerrier qui parvenait à ses oreilles, continua d’avancer vers la mer. Pendant ce temps, Gaer trépignait d’impatience. La fatalité de la guerre avait cédée la place à l’impatience et à l’excitation de voir ceux que les mythes désignaient comme des géants marins pouvant invoquer les tempêtes les plus violentes. Ils ne seraient assurément pas aussi grands que le roi et la reine, mais si leur puissance se rapprochait, même un peu, de ce que l’on disait sur eux, leur aide serait d’un bénéfice absolu. Alors qu’il réfléchissait, il ne vu pas que celui qui nageait devant lui s’était arrêté et il lui rentra dedans.
"Aïe, mais pourquoi vous vous arrêtez ? Qu’est-ce qu’il y a ?"
Celui devant lui ne répondit pas, ne prit même pas la peine de se retourner pour lui lâcher un regard irrité. Étonné, Gaer sorti du groupe, comme pleins d’autres qui étaient à l’arrière et qui ne comprenait pas ce qu’il se passait. Gaer n’avait pas remarqué que le chant des chasseurs s’était arrêté, mais il s’en rendit vite compte. Un groupe de dix énormes nangwaiâs se tenait devant eux. Ils étaient certes plus petits que les royaux, mais ils frôlaient bien les soixante mètres de long. Leur corps était recouvertes d’écailles pointues et leur échine portait de proéminentes rangées de pics acérées. Impressionnant était le mot adéquat pour décrire ce groupe, petit en nombre, mais énorme en charisme.
L’un des dix prit la parole alors que l’eregiaur, qui d’ordinaire inspirait le respect, semblait cette fois ridicule.
"Les royaux nous ont demandé de vous prêter griffe forte pour la conquête des côtes. Je suppose que vous êtes l’eregiaur dirigeant les membres de la colonie d’Abydos ? Bien. Faites nous part des cibles qui vous semblent principales dans cette escarmouche. Nous même avons notre idée mais je suppose que vous connaissez mieux le monde de la surface que nous."
L’eregiaur était visiblement intimidé par ces géants, comme l’ensemble des membres de sa colonies. Seul Gaer l’était moins, ayant déjà rencontré en personne les deux royaux.
"Et bien, nous avons choisi deux cités qui, si elles tombaient entre nos mains, nous permettrais de perturber grandement les Xender. Il s’agit de la ville commerçante d’Albacete et la ville militaire de Limorick. Étant donné que Limorick sera potentiellement plus difficile à capturer je pense qu’il faudrait qu’il y ai plus de … d’entre vous qui vous y rendiez. J’ai également amené avec moi certains mineurs qui pourraient servir avec moi-même de coordinateurs pour …"
Le chasseur qui avait précédemment parlé lui coupa la parole. Apparemment ils avaient déjà eux même bien préparé cet assaut.
"Nous n’aurons pas besoin de coordinateurs. Vous avez raison quant à notre répartition. Six d’entre nous vous accompagnerons à Limorick, et les autres irons donc à Albacete. Nous devrons détruire tout membre de la nation Xender que nous rencontrerons éventuellement en chemin jusqu’aux villes, car ils pourraient avertir leur nation. Une fois arrivés à destination, nous avons ordre de tuer tout humain qui se présentera à nous et de raser la ville. Seulement attention, les royaux ont été très clair sur un point. Tout chose qui pourrait nous servir à apprendre les secrets des Xender doivent être sauvegardés et capturés. Ainsi tout érudit et lieu de savoir doit être sauvegardé. Gaer, lui observait la scène un peu à l’écart, et s’inquiétait de nouveau."
*Ainsi je vais devoir me battre comme tous les autres ? Je ne dois pas avoir peur, mes frères me protègeront, et avec les chasseurs de notre côtés, rien ne peut nous arriver.*
Le chasseur reprit, coupant court à tous les bavardages qui commençaient à apparaître dans le groupe des colons. Certes ils étaient nombreux, mais beaucoup d’entre eux étaient inexpérimentés. Bien qu’un nangwaiâ a naturellement plus de force qu’un humain, ceux-ci ont des armures et tout un tas d’invention pour palier à leurs faiblesses. La partie n’était donc pas gagner d’avance, surtout s’il fallait trier les humains, ce qui ne serait pas chose aisée.
"L’attaque des cités se déroulera comme ceci. D’abords, les colons envahiront la cité. Attaquez prioritairement les gardes et les soldats, mais ne faites pas de pitié, exception faites bien sur aux érudits. Nous, nous vous couvrirons et si le besoin s’en fait sentir, nous interviendrons directement. Bien, nous allons à présent vous répartir en deux groupes."
Alors que les chasseurs triaient les colons pour leur assigner leur groupe, Gaer réfléchissait. Comment allaient ils les couvrir ? Les chasseurs n’avaient pas d’arme, pas d’armure. Gaer lui, avait rit son harpon avec lui. Ce n’était pas grand-chose, mais cela l’aiderait psychologiquement. Finalement, un chasseur s’approcha de lui et lui montra dans quel groupe il irait. Gaer baissa la tête. Il ira à Limorick.$
Le groupe pour Albacete parti peu de temps après, mais le chasseur qui devait être le meneur et qui n’avait cessé de parler, et qui allait aussi à Limorick, parla encore.
"Nous ne partons pas tout de suite car il y a un détail à régler pour nous. En effet, Limorick n’est ni près des côtes, ni près du delta. L’avancée vers la ville sera risquée. Nous devrons donc faire très attention à notre couverture."
Il allait reprendre, mais Gaer, qui ne comprenait pas où il voulait en venir, lui coupa la parole. Chose qui, d’ailleurs, était très malpoli chez son peuple, surtout quand on coupe la parole a un plus vieux que vous.
"Mais comment comptez vous nous couvrir ? Vous n’avez pas d’arme ni d’armure ? Veuillez excusez mon impolitesse, mais je ne vous comprend pas."
Le chasseur ne paru même pas blesser par cette intervention inopinée.
"Mais nous allons chanter aux tempêtes bien sur. Comment crois tu que nous allons vaincre si facilement sinon ?"
Gaer était scié sur place. Alors les mythes que l’on racontait sur eux étaient vrais ? Ils pouvaient vraiment appeler la pluie et les orages ? Si cela était vrai, la route vers Limorick sera beaucoup moins dangereuse. Les autres colons semblaient tout aussi ravis que Gaer d’apprendre cela.
"Bien, maintenant nous pouvons nous mettre en route."
Et ils se mirent en route. Gaer nageait à l’intérieur du groupe, réfléchissant encore. Il se sentait moins en danger avec les chasseurs et leurs pouvoirs. Pourtant, le spectre de la guerre continuait de l’apeurer. C’est qu’il ne savait pas ce que c’était vraiment, et puis cela sera moins facile de capturer Limorick qu’Albacete. Gaer espérait ne pas être un fardeau sur le champ de bataille, car il n’aura pas le droit d’être un poids. |
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| | Sujet: Re: E4 | |
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| | | | | | E4 | |
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