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 Les rues d'Abydos

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takeo
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takeo


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MessageSujet: Les rues d'Abydos   Les rues d'Abydos Icon_minitimeLun 16 Avr - 11:35

Dans Abydos il n'y a que de grandes et larges rues rectilignes, aucune ruelle. On trouve aussi de nombreuses petites places, jardins et fontaines publiques.
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Anonymou
Invité




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MessageSujet: Re: Les rues d'Abydos   Les rues d'Abydos Icon_minitimeLun 7 Mai - 22:05

D’ordinaire, les nangwaiâs sont plutôt stoïques. On ne peut pas dire qu’ils n’ont pas de sentiments non plus mais disons que ce sont des êtres plutôt réfléchis, mettant un peu leurs sentiments de côté pour se comporter de manière plus rationelle, alors cela atténue plutôt leurs émotions. Mais là, avec ce qui c’était passé au palais, à la vitesse ou ça c’était passé, Gaer était perdu. Comme l'ensemble de ss semblables qui avait assistés à la petite réunion. Il ne savait pas si c’était simplement de la surprise qu’il ressentait, ou de la peur.

Je le sens mal. On était si tranquille jusqu'à présent. C'est sur que cela n'aurait pas duré éternellement, mais cela est si soudain ...

C'était un de ses confrères qui lui avait chanté à l'oreille. Il travaillait à la bibliothèque de la ville. Il avait raison. Sa race avait toujours vécue dans la tranquilité, jusqu'à ce qu'ils établissent des relations avec les hommes. Décidément, cette race était une vraie source de problème. Certains les considéraient comme des démons (Gaya), d'autres comme des spécimens passionnant à découper (Xender) et encore d'autres comme des armes navales parfaites (Etolie). Décidément il ne restait plus beaucoup de territoires où ils étaient tranquille.

Vous avez raison. Espérons que les royaux nous porterons secours. Sans eux nous sommes perdus.


Le bibliothécaire approuva d'un signe de tête. La race nangwaiâ allait devoir affronter de terribles bouleversements. En rentrant chez lui il n’avait trouvé personne. Normal, toute sa famille travaillait. Il avait donc laissé un message pour sa famille à la voisine qui gardait ses enfants pour qu’ils soient au courant, même si l’Eregiaur lui avait promit, après qu’ils aient quittés le palais, qu’il les préviendrait. Gaer avait prit son harpon et était parti sans plus d’autres affaires. De toute façon il n’en avait pas, la société nangwaiâ n’étant pas encore devenue matérialiste malgré ses contacts prononcés avec les hommes.

_______________________________________________________________________


Gaer se dépêcha de traverser les rues de la ville pour se rendre à la colonie. En effet, étant le seul membre de son clan à se promener dans la ville, il avait le droit de recevoir tous les regards en coin des badauds. Il essayait également de ne pas écouter la rumeur qui se propageait sur son passage. Finalement, ce qui devait arriver arriva. Alors qu’il marche à bonne allure pour quitter ces rues larges et bondées pleines à craquer de regards désapprobateurs, une main se posa sur son épaule et le tira en arrière pour le faire se retourner. C’était un humain, habillé d’une toge blanche décorée de quelques broderies de couleurs. Il avait une légère odeur d’alcool et aboya à Gaer.

"Qu’est ce que vous préparez bandes de monstres ? L’hospitalité de notre bon roi ne vous suffit pas ? Vous vous pensez mieux que nous pour oser préparer une invasion des côtes ? Nous vous attendons, et Poséidon vous ramènera dans son royaume pour vous châtier !"

L’homme leva sa main, s’apprêtant à gifler le nangwaiâ, mais Gaer attrapa son poignet, le serrant de toutes ses forces. Voyant l’homme se crisper de douleur, du reste de la foule, qui regardait alors d’un mauvais œil l’altercation en silence, sortit trois autres hommes pour tenter de séparer leur confrère du nangwaiâ. Evidemment, Gaer ne lâcha pas prise.

"Excusez le noble habitant de la mer, vous voyez bien que son esprit n’est pas clair. Pardonnez son impudence."

Gaer se tourna vers l’homme qui avait parlé. Il s’agissait d’un simple badaud qui, par ses vêtements, ne devait pas être très riche. Il est vrai que, malgré les tensions, tout le monde savait à Abydos, humain ou pas, qu’il était nécessaire, même si l’on appréciait pas les autres, de garder ses idées pour soi. Cet homme, même s’il avait bu, venait donc d’abîmer la fragile paix qui régnait à Abydos, à cause, en plus, d’une rumeur déformée. Il était clair que Gaer devrait en informer l’eregiaur, à moins qu’il ne le sache déjà, ce qui n’était pas impossible. Gaer lâcha donc sa prise et reprit sa route rapidement. Il pu néanmoins entendre l’homme qui l’avait pris à parti se faire mettre poliment les points sur les i par la foule. Ce qui fit évidemment plaisir à notre mammifère marin.

Il arriva finalement à la colonie nangwaiâ d’Abydos, qui était déserte. Cela lui sembla assez étrange sur le coup, mais étant donné la situation en ville, c’était compréhensible. Gaer plongea donc dans la baie, là où se trouvaient les habitations de son peuple. Il trouva assez rapidement vu qu’ils étaient tous rassemblés dans les galeries où ils logeaient. A peine fut il arrivé que les autres se mirent à chanter en cacophonie, rendant donc assez incompréhensible tout ce qu’ils disaient. Heureusement, un cri strident imposa le silence, et l’eregiaur sorti de la foule.


"Enfin tu es de retour Gaer. Comme tu l’as sans doute remarqué, la situation nous échappe. Il semblerait que le roi a décidé de faire circuler cette rumeur pour nous obliger à suivre ses volontés. Alors, qu’a dit le couple royal ?"

Il était clair que, comme toutes les personnes ici, le chef de la colonie semblait stressé. Et c’était normal, vu la situation. Gaer lui raconta donc sa petite virée à Uranto et l’eregiaur sembla alors beaucoup plus serein. Gaer ne comprenait pas trop pourquoi. Il y avait pleins de rumeurs diverses sur les habitants de la capitale, comme quoi ils étaient énormes, invulnérables et qu’ils pouvaient raser une ville en une soirée. Bien entendu cela tenait plus de la légende que de la réelle information.

Viens avec moi.

L’eregiaur invita Gaer à le suivre, la foule s’ouvrant devant eux pour les laisser passer. Ils nagèrent jusqu’aux appartements de l’eregiaur, où étaient déjà réunis ceux qui étaient sous ses ordres pour gérer a colonie et ceux qui avaient assistés à la réunion avec le roi. L’eregiaur prit la parole le premier.

Bien, j’ai confirmation que le roi et la reine vont nous envoyer des renforts, sous la forme de chasseurs d’Uranto.


Aussitôt des murmures envahirent la foule. Personne dans cette colonie n’avait jamais vu des chasseurs d’Uranto, car ceux-ci ne sortaient presque jamais de la capitale, sauf pour affaire extrêmement urgente, comme celle la.

Silence s’il vous plait. Il est donc clair que les royaux nous soutiennent dans l’invasion des côtes de Xender et veulent que nous suivions la volonté du roi d’Abydos. Nous allons donc attaquer les côtes de Xender, en nous concentrant d’abord sur les grandes villes de Limorick, en remontant le delta d’Udine, et Albacete. Nous ferons donc deux groupes d’attaques dans lesquels on répartira les chasseurs. Limorick étant, contrairement à Albacete qui est commerciale, une ville militaire, je pense que nous devrions envoyer plus de chasseurs là bas. Notre objectif ne sera pas de tuer le maximum d’humains, mais de capturer ces deux villes, quitte à y faire quelques dommages. Cependant nous devrons éviter de raser ces villes, car nos érudits pourront certainement apprendre beaucoup de choses.

L’eregiaur se tu, visiblement pensif. Puis, l’air dépité, il reprit.

"Je dois vous demander quelque chose. Les royaux nous font l’honneur de nous envoyer un groupe de chasseurs. Néanmoins, cela ne suffira pas à capturer Albacete et Lumorick. Je vais donc demander à tous les adultes de cette colonie de se joindre à nous."

Et là ce fut le chaos dans les galeries. Les nangwaiâs n’avaient jamais fait la guerre, mais depuis toujours ils avaient assisté à celles que se livraient les humains, depuis le fond de l’océan. Ils savaient donc aussi bien qu’eux de quoi il en retournait. Cette fois, malgré le chaos régnant dans la colonie, l’eregiaur ne tenta pas d’imposer encore le silence. Cela serait vain. Gaer, lui, était inquiet. L’eregiaur avait demandé aux adultes de se joindre à nous. Cela voulait il dire que ceux qui avaient assistés à la réunion ? L’eregiaur, comme s’il avait senti l’appréhension du plongeur, lui dit.

"J’aimerais que toi et tous ceux qui sont ici viennent avec moi. Nous devrons essayer de communiquer au mieux entre les deux groupes. La distance entre les deux villes est grande, nous aurons donc besoin de beaucoup de monde."

Et le monde s’écroula sous ses pieds. Ce qu’il avait redouté par-dessus tout allait se réaliser. Il participerait à la guerre. Même s’il ne servirait que de messager, il y participerait. Pendant cinq bonnes minutes, les galeries de la colonie nangwaiâ d’Abydos furent agitées comme jamais auparavant. L’eregiaur, avec ses conseillers, restèrent silencieux, sachant qu’il était inutile de tenter de calmer la foule. C’était la première fois que les nangwaiâs participeraient activement à une guerre. Avant ils se contentaient de nettoyer les champs batailles navales ou près des côtes, en récupérant les blessés abandonnés. Là se serait leurs cadavres qui risquait de joncher les côtes et la mer. Les poissons vont s’en faire une joie. Finalement, l’eregiaur tenta de ramener le silence. Au bout d’une série de cris strident, la foule se dissipa, chacun retournant chez soit. Chez lui, Gaer trouva sa famille effondrée. Lui et ses parents devaient partir avec les chasseurs. Qu’allait devenir la colonie si les mineurs étaient les seules qui restaient ? Ils retourneraient certainement dans l’océan, attendant le retour de leurs amis et de leurs familles. Non, l’eregiaur ne le permettrait pas. La colonie devait continuer à fonctionner, et à affronter les foules humaines qui risquaient de les prendre à parti. Après une soirée riche en larme, Gaer tenta de trouver le sommeil. Demain, lui et tous les adultes partiraient à la guerre.

_______________________________________________________________________


Gaer passa une mauvaise nuit sur sa couchette d’algue. Il avait eu beaucoup de mal a trouvé un sommeil rempli de cauchemars divers. Il avait cauchemardé de villes imaginaires en flammes, de rivières de sang et autres choses bien joyeuses qui vous aide à commencer une bonne journée de bonne humeur. Il peinait à croire que tout ça allait arriver à son peuple. La guerre, ils n’avaient jamais vécu ça, en tout cas en tant que participants actifs. Malgré son statut de petit plongeur, malgré sa toute récente promotion, même si elle n’est peut être que temporaire, il savait bien qu’une page du livre de l’histoire de son peuple se refermait, peut être la dernière d’un énorme premier chapitre appelé l’âge de paix. Malgré tout, quand il essayait de ne pas laisser vaincre la peur, il savait que les siens avaient toutes leurs chances face aux Xender. Les chasseurs d’Uranto étaient avec eux, et il espérait que l’absence de véritable expérience de la guerre chez les siens ne fassent pas pencher la balance en faveur des autres, de ces humains égoïstes et calculateurs. Il sentait bien qu’une certaine haine des humains naissait en lui, mais il ne voulait pas la laisser le gangrener. Il y avait des abydiens qu’il appréciait, et d’autres, comme le roi étoliens, qu’il appréciait déjà beaucoup moins. Cela devait être pareil chez les Xender, même si la guerre allait changer la donne de manière irrémédiable. Et puis les autres pays vont réagir, tout comme l’Étolie. Et cela ne le surprendrais pas si, malgré que ce soit lui qui ai demandé aux nangwaiâs d’attaquer leur voisin, le roi étolien ne les soutiennent pas. Mais tant pis. Dans le chaos qui allait survenir, la force serait le plus sur allié du peuple de la mer, et il en avait, de la force.

Le matin fut bien morose. En silence, la famille de Gaer prit son petit déjeuné, et les adultes et lui-même allèrent rejoindre les autres familles hors des galeries, laissant des enfants en pleure, chantonnant des mélodies dramatiques. Là, l’eregiaur se tenait, avec ses employés, tout aussi morose que les autres, en attendant un signe qui lui indiquerait que l’heure était venu pour eux de partir. Et le signe arriva. De l’horizon lointain, l’appel d’un des leurs retentit, long, plat, et grave. L’excitation prit la foule. Tout le monde était là, qui cela pouvait il bien être ? Tout le monde savait la réponse, mais personne n’osait se l’avouer. L’eregiaur prit alors la parole.


"Les chasseurs nous appelle. Nous devons avancer vers notre destinée. Je comprend bien votre angoisse, car je la ressent, moi aussi. Mais n’ayez crainte. Les anciens sont avec nous et nous protègeront durant notre périple jusqu’à la victoire."

L’enthousiasme ne gagna pas la foule, comme il ne gagna pas l’eregiaur lui-même. Néanmoins, tous les adules et ceux qui avaient été appelés par le chef de la colonie s’éloignèrent de la colonie, laissant leurs enfants en proie aux larmes. Ils devaient continuer à faire tourner la boutique, néanmoins l’eregiaur savait que cela ne serait pas sans difficultés. Comme pour se soutenir les uns les autres, le groupe de nangwaiâs qui rassemblait presque la moitié e la colonie se mit à chantonner un air mélancolico-fataliste, étonnant les pêcheurs humains qui voyaient passer sous leurs petits navires cette immense ombre noire chantante.

Les chasseurs, au loin, comme s’ils avaient entendus la tristesse de leurs semblables, entonnèrent eux aussi un chant. Totalement différent, il ne comprenait ni fatalité ni tristesse, mais détermination et implacabilité.
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